THEODORE, UN ROI POUR LA CORSE

Accademia Corsa

Par Jean Pierre Poli

THEODORE, UN ROI POUR LA CORSE

Le 15 avril 1736, le Baron Théodore Von NEUHOFF est sacré Roi de CORSE.

Par quelle curieuse rencontre de circonstances la Corse qui n’avait, dans la période historique, jamais connu de Roi, va-t-elle être régi par un noble westhalien ?

Ce n’est pas le terme de “ Roi ” qui constitue une innovation car la Corse est dans la classification des territoires hérités du monde médiéval considérée comme un royaume : “ Il Regno di Corsica ” et désignée ainsi dans tous les documents administratifs et diplomatiques.

Ce ne sont les origines étrangères du Roi qui pourraient choquer les Cours européennes car plusieurs pays sont gouvernés par des dynasties venues d’autres pays d’Europe .

Par contre que les habitants d’un pays, depuis l’empire romain sous la tutelle d’une puissance reconnue, décident de se choisir librement un Roi et de proclamer ainsi leur liberté ne peut que perturber gravement l’ordre établi du monde européen.

  1. SITUATION DE LA CORSE DANS LES ANNEES PRECEDANT LE SACRE :

La CORSE vit au début du dix huitième siècle une période de révolte diffuse avec des accès de violence suivie de périodes de répit.

Les Génois considèrent la CORSE comme une colonie qui doit être rentable et les Corses comme indignes d’un statut autre que celui d’un peuple dominé devant avant tout payer l’impôt et se plier aux décisions de la République génoise en matière de développement économique .

Les Génois se trouvent confrontés à une révolte des élites et à une révolte populaire.

En effet, les notables corses, qu’ils vivent sur l’île comme PAOLI, GIAFFERI, CECCALDI ou sur le continent comme Sébastien COSTA, avocat à Gênes, ne peuvent accéder à des fonctions d’importance en raison de leur origine corse, quelques soient leurs qualités ,et sont humiliés par les patriciens génois.

De même, le personnel ecclésiastique corse se voit, quelque soit sa valeur, empêché d’accéder aux fonctions d’évêque en CORSE de par la seule volonté des génois et ils seront à la pointe du combat contre GENES, comme le chanoine ORTICONI ou l’abbé SALVINI.

Ces notables s’appuient sur un mécontentement populaire grandissant, les Corses en ont assez des impôts, des humiliations, des colons grecs, des concessions aux génois dans les plaine orientale, des villages détruits pour avoir osé se révolter (près d’une centaine d’après les chroniqueurs), des taxes sur les produits exportés, des restrictions au commerce avec les autres Etats du continent et surtout de la corruption de la justice qui conduit à la vengeance privée.

En 1729, c’est le début d’un état de guerre déclarée par certaines pièves du nord-est de la CORSE qui choisissent des représentants et rentrent en contact avec les corses du continent nombreux tant à GENES qu’à LIVOURNE, à VENISE, à ROME, à NAPLES où ils exercent des professions libérales et commerciales mais également le métier des armes.

Suivent plusieurs années où se succèdent attaques de troupes génoises , consultes adoptant des déclarations revendicatives, tentatives de compromis, trahisons, meurtres, exils .

Un événement extrêmement important se produit le 8 janvier 1735, c’est l’adoption par la Consulte d’OREZZA d’une véritable constitution rédigée par l’Avocat COSTA et organisant de manière autonome “ il Regno di Corsica ” sur la base de la souveraineté du peuple et de la séparation des pouvoirs. L’exécutif est confié à un triumvirat de primats : Giafferi, Paoli et Ceccaldi , des “ uffizii ” sont crées pour gérer les affaires de la Nation ; le royaume est placé sous la protection de la Vierge Marie et le “ Dio Vi Salvi Regina ” devient l’hymne national .

Alors qu’antérieurement, les Corses révoltés n’avaient pas la volonté de créer une organisation civile et militaire nationale mais fixaient par leur Consulte les revendications à présenter aux génois et l’organisation de la révolte , ils revendiquent à présent une organisation autonome de leur territoire , en recherchant un nouveau protecteur .

Mais il convient de rappeler que toutes les pièves de CORSE ne participent pas à la révolte.

Celle-ci ne concerne que RUSTINO, BOZIU, OREZZA, AMPUGNANI, TAVAGNA, A BALAGNA, puis CORTE, MORIANI, CAMPOLORO et une partie de l’ORNANO dans le deçà des monts . Certaines piéves rejoignent la révolte puis l’abandonne au gré des événements , des querelles de notables ou des changements de camps des meneurs .

En effet, de nombreuses pièves sont tenues par des notables pro-génois et de nombreux corses sont soldats au service de GENES ; et même au sein des piéves révoltées des puissantes familles et leurs fidèles sont opposés aux chefs de la révolte .

Les querelles de personnes et les antagonismes familiaux entretenu par des chefs évincés (notamment le pievan AITELLI) empêchent une unité d’action.

La politique génoise alterne entre la force (par le biais notamment de troupes étrangères rémunérées) et la flatterie , l’intrigue et surtout la corruption à laquelle de nombreux notables corses ne sont pas insensibles.

L’espoir des nationaux réside principalement dans l’aide de l’Espagne, qui ne se concrétisera pas , malgré la présence pendant deux ans d’Andrea CECCALDI à la Cour d’Espagne et les visites fréquentes du chanoine ORTICONI.

Après l’échec militaire de l’attaque contre le fort de SAN PELLEGRINO, le découragement et les désunions atteignent le camp des révoltés.

Les partisans de GENES deviennent plus nombreux et des capitaines de la révolte sont prêts à négocier avec le gouvernement génois ou s’apprêtent à prendre le chemin de l’exil.

  1. L’AVENTURE THEODORIENNE :

Le 20 mars 1736, débarque d’un bateau anglais à ALERIA un personnage qui semble très important et qui surtout amène des armes (3.000 fusils, des canons) mais aussi de l’argent et des bottes dont les corses ont besoin.

Ce personnage est accueilli par la famille MATRA et le bruit se répand vite à travers les pièves où l’espoir renaît.

Les jours suivants, Théodore est entouré de tellement de postulants au grade de capitaine qu’il est obligé d’augmenter leur nombre.

Il connaît particulièrement bien la situation en CORSE, les raisons qui poussent les corses à se battre et les qualités et défauts des chefs locaux .

Il indique rapidement qu’il est prêt à mobiliser ses parents et ses alliés pour l’indépendance de la CORSE mais que ceux-ci ne se mobiliseront que s’il est sacré roi et que la liberté de conscience est accordée sur le territoire du royaume.

Les corses révoltés n’ont plus rien à perdre et se rendent compte qu’élire un roi est un défit terrible à GENES et un coup de tonnerre dans le monde européen.

Depuis six ans, la couronne était offerte au roi d’Espagne sans succès et la révolte était à bout de souffle.

Une consulte est convoquée qui accepte Théodore comme roi mais pose ses conditions.

Il s’agit d’une monarchie constitutionnelle où la Diète à d’importants pouvoirs et où les postes de responsabilités doivent être confiés uniquement à des Corses, le Roi n’ayant droit qu’à une garde étrangère limitée et devant impérativement vivre sur le territoire national.

Cette consulte a un tel retentissement que même les notables du delà des monts qui jusqu’alors étaient des alliés les plus fidèles de GENES comme les ORTOLI et leurs parents DURAZZO de la ROCCA, viennent se prosterner devant le Roi.

Le Roi nouvellement sacré organise militairement et civilement le royaume, ce qui le conduira logiquement à créer des titres de marquis ou de comtes et des décorations comme l’Ordre de la Clef d’Or ou l’Ordre de la Délivrande.

Il organise l’attaque de toutes les places fortes génoises et n’hésite pas à exécuter les notables qui trahissent la cause nationale.

La jalousie entre les chefs corses, l’inconstance de certains, l’interruption des sièges (notamment pour soigner des blessés ou se rendre dans sa famille pour des besoins privés) mais aussi les promesses du Roi insatisfaites, le manque d’argent et le recouvrement difficile des dîmes ; auxquels s’ajoute l’action de GENES par la corruption et aussi l’assassinat (FABIANI gouverneur de la BALAGNE assassiné à STAZZONA en 1735), l’action des corses enrôlés par GENES comme militaires ; et surtout l’action diplomatique d’isolement entrepris par la République Génoise qui insiste auprès de toutes les capitales sur l’exemple dangereux que pourrait représenter une CORSE indépendante pour tous les états qui dominent d’autres peuples minoritaires, entravent grandement l’action du Roi.

Le 10 novembre 1736, Théodore est contraint d’aller chercher personnellement des secours et s’embarque pour LIVOURNE.

Après avoir fait le tour des capitales européennes et avoir reçu le soutien de banquiers hollandais, il revient en CORSE le 15 septembre 1738 avec trois vaisseaux contenant notamment174 canons, 3.000 fusils, 50.000 kilos de poudre, 100.000 kilos de plomb.

Il a le soutien de membres de sa famille comme le Général Mathieu de DOST qui devient son responsable militaire.

Il est reçu triomphalement à l’Ile Rousse mais plusieurs personnages très importants ne croient plus en lui comme le chanoine ORTICONI et Giacintu PAOLI qui considèrent avoir

été trompés par ses promesses non tenues et pensent que rien n’est possible contre Gênes sans l’appui d’une puissance étrangère et principalement l’Espagne et Naples.

Cependant, en face du Roi, les choses ont évolué et notamment les génois ont conclu un traité avec la France le 12 juillet 1737 pour aider la République à soumettre les rebelles.

Les français attendent depuis longtemps de pouvoir intervenir en CORSE avec une arrière pensée très établie d’évincer un jour les génois pour leur propre compte.

Le Général de BOISSIEU débarque en CORSE en février 1738 avec un important corps expéditionnaire.

Il conduira une action militaire mais aussi une action politique efficace auprès de certains notables pour constituer un parti français même si les principaux chefs maintiennent leur fidélité au Roi en son absence par de nombreuses proclamations.

A partir de 1739, c’est MAILLEBOIS qui dirige l’expédition française et répand la terreur et la désolation allant même jusqu’à pendre des moines.

Les troupes françaises comportent des béarnais ainsi que des grisons habiles dans les montagnes mais aussi douze compagnies de hors la loi amnistiées par GENES en contrepartie d’un enrôlement pour la CORSE.

Giacintu PAOLI et GIAFFERI quittent la CORSE définitivement pour Naples.

Théodore, qui n’avait pu rester en CORSE que quelques semaines, repart sur le continent toujours à la recherche de soutien politique et financier.

Son neveu, Frédéric VON NEUHOFF, présent depuis 1736 à ses cotés, luttera jusqu’au

3 octobre 1740 avec quelques corses fidèles mais devra s’embarquer pour Livourne lui aussi.

Le 7 janvier 1743, venant de Londres, Théodore passe par Lisbonne , Villefranche et Livourne sur un bateau ( escorté par dix bâtiments anglais ) avec des secours importants en armes mais il ne put jamais débarquer, faute de pouvoir payer les commanditaires de l’expédition à qui il avait promis le règlement par les corses .

En avril 1744, Théodore est réfugié à SIENNE, en 1746 à TURIN, en 1747 à VIENNE, en 1748 à AMSTERDAM, puis à LONDRES en 1749 où il est mis en prison pour dettes jusqu’au 6 décembre 1756 et devient une curiosité pour les londoniens mondains.

Il meurt le 11 décembre 1756 dans le quartier de Soho chez un artisan juif et un lord anglais fera graver au cimetière de l’Eglise Sainte Anne à Westmister cet épitaphe: “ Près d’ici est enterré Théodore, Roi de Corse, qui mourut dans cette paroisse le 11 décembre 1756 immédiatement après avoir quitté la prison du ban du Roi par le bénéfice du fait d’insolvabilité, en conséquence de quoi il enregistra son royaume de Corse pour l’usage de ses créanciers. Le tombeau, ce grand maître, met au même niveau héros et mendiants, galériens et rois, mais Théodore fut instruit de cette morale avant que d’être mort. Le destin prodigua ses leçons sur sa tête vivante. Il lui accorda un royaume et lui refusa du pain ”.

  1. QUI EST THEODORE DE NEUHOFF ?

Il est né à METZ vers 1696, dans une famille de nobles wesphaliens qui comprend une parenté estimable, notamment avec le Baron de DOST, commandeur de l’Ordre Teutonique à COLOGNE. Il est sans doute parent du Général WACHTENDONCK qui a servi en CORSE à la tête des troupes de l’Empereur. Son blason est composé de trois anneaux d’argent sur un fond sable.

Son père était officier quand il se marie à une roturière, fille d’un marchand aisé de LIEGE, ce qui provoque une disgrâce familiale.

Le père de Théodore meurt jeune, à 34 ans, et sa veuve se place sous la protection du Comte de MORTAGNE mais décède également six ans après.

Théodore, sa soeur et son frère, sont élevés par le Comte de MORTAGNE, personnage riche et influent. La soeur du Roi Théodore épouse le Comte de TREVOUX et il est lui-même page chez la Duchesse d’ORLEANS.

Grâce à la Princesse Palatine, Duchesse d’ORLEANS, Théodore devient lieutenant au régiment d’Alsace mais c’est une jeune homme sans fortune, attiré par les excès de la jeunesse (les femmes et le jeu).

Très tôt, il aime l’aventure et le mystère et il rentre au service du Baron GOETZ, ministre de Suède, pour des missions de diplomatie secrètes, puis il est à la Cour d’Espagne, au service du Cardinal ALBERONI puis du Duc de RIPERDA premiers ministres des souverains espagnols .

Il ira notamment en mission en ECOSSE afin d’examiner les possibilités de rétablissement des STUART.

A la Cour d’Espagne, il épouse Sophie d’ORMOND DE KILMANECK, fille d’un noble catholique partisan des STUART.Il semblerait qu’il ait eu une fille avec son épouse mais le mariage ne sera pas heureux et il a toujours les mêmes problèmes d’argent.

Il est nommé colonel mais doit emprunter pour lever un régiment et met en gage les bijoux de sa femme. Il semblerait qu’il fut rapidement incapable de rembourser ces sommes ce qui fit dire à ces adversaires qui avait volé sa femme .

En mission en HOLLANDE, il rencontre l’Ambassade de l’Empereur auquel il vend des renseignements et celui-ci l’envoie à GENES pour obtenir des renseignements sur les problèmes corses.

Il y prend contact avec des génois mais aussi en Toscane avec les chefs de la révolte corse, CECCALDI, RAFALLI et ORTICONI.

Il prétendra par la suite que c’est son rapport à Vienne qui conduisit l’Empereur à exiger de Gênes le traité de CORTE conclu en 1732 qui accorda une autonomie importante aux corses mais ne fut jamais respecté par GENES.

Ses rencontres renouvelées avec les chefs corses le conduiront à une proposition d’action à la suite de l’échec du traité de CORTE.

Grâce à ses contacts et à sa grande expérience dans le domaine du renseignement, il perçoit une opportunité personnelle qu’il décide de saisir.

Il semble en effet qu’à partir de cette date, il n’agisse plus pour le compte de l’Espagne ni pour le compte de l’Empereur mais comme un véritable “ électron libre” qui choisit son destin et tente un coup d’éclat personnel.

Il restera un an à TUNIS pour préparer l’expédition , récolte des fonds et acheter des armes.

L’ensemble des historiens s’interroge sur la provenance de cet argent dont il dispose en grande quantité lors de sa première expédition.

Avait-il, comme certains le prétendent, passé un accord avec le Sultan ou agissait-il secrètement pour les Anglais, nous l’ignorons.

Ce qui est certain, c’est que Théodore n’est pas le bouffon ou l’escorta que certains ont décrit mais un noble sans fortune spécialiste du renseignement et de l’action secrète .

Son caractère le porte à aimer l’aventure et les défis ce qui l’a conduit à saisir une opportunité personnelle en pensant qu’une fois la CORSE sous son contrôle, il aurait le soutien de puissances européennes, et notamment de l’ESPAGNE ou de l’ANGLETERRE.

Il ne peut être ignoré que ses discours étaient sérieux que ses connaissances militaires et diplomatiques étaient réelles et que sa culture était grande et influencée par les penseurs du siècle des Lumières qui commence .

Certains historiens se sont interrogés notamment en raison de la symbolique contenue dans les statuts des Ordres créés par Théodore et principalement l’Ordre de la Délivrande sur l’appartenance du Roi à la franc-maçonnerie.

Il apparaît vraisemblable que Théodore fut Rose-Croix mais il convient de rappeler que les constitutions d’Anderson on été établies en 1723 et rien de permet d’affirmer aujourd’hui que Théodore fut initié à la Franc-maçonnerie moderne.

Nul ne peut croire que les chefs corses se seraient laisser longtemps abusé par un aventurier ridicule et inculte décrit par les libelles génois .

Il ne peut en tous cas lui être reproché d’être inconstant puisqu’à partir de la date de son sacre, il se considérera toujours comme le roi de Corse et n’aura qu’une obsession: libérer son royaume .

  1. L’IMPORTANCE DE THEODORE DANS L’HISTOIRE DE LA CORSE :

Théodore est le premier à avoir créé l’unité de commandement en Corse, contrairement à ce qui se passait précédemment dans la nomination des chefs de la nation .

Il est à l’origine de la concrétisation d’un véritable état indépendant avec une organisation réelle du gouvernement et des provinces , une monnaie et une noblesse .

Il est enfin le premier à avoir véritablement permis que le problème corse devienne le sujet de conversation de l’EUROPE entière.

Pour ces trois raisons, il est le précurseur du gouvernement qu’instituera Pascal PAOLI.

L’image déformée et malheureusement toujours vivace qu’a fait de lui la propagande génoise puis française le décrivant comme une aventurier sans scrupules ou un bouffon d’opérette doit être totalement écartée et nous devons retenir ce qu’en pensaient les Corses de 1760 qui, comme le rappelle James BOSWELL “ Parlent du Roi Théodore en termes différents , ceux qui attachaient le plus de foi en ses beaux discours continuent de le porter aux nues pour justifier leur jugement d’alors. D’autres voyaient en lui un imposteur et n’adhérèrent jamais pleinement à son entreprise le représentent comme une sorte de Wat Tyler, un roi de la canaille. Les plus éclairés et les plus sagaces, dont le Général lui-même le voient sous le jour nuancé (…) et estiment qu’il rendit un grand service et réveillant l’ardeur de la nation qui commençait à fléchir après maintes années de guerre et qu’il sut ranimer comme il sut rallumer le feu sacré de la liberté ”.

Le Général PAOLI estimait que Théodore s’était lancé seul dans une entreprise dans laquelle il n’avait rien à perdre et beaucoup à gagner et que son plan était d’occuper l’esprit des Corses en leur faisant espérer une aide étrangère et de les entraîner en avant par la seule force de cet espoir.

Pascal PAOLI disait (d’après Boswell) que si la chance avait été de son coté, il est vraisemblable que certains pays d’Europe l’aurait effectivement soutenu et que son plan aurait pu réussir.

Quel aurait été alors le devenir de la CORSE, notre destin et celui même de l’Europe sans Napoléon ? Mais on ne refait pas l’histoire …

Jean Pierre POLI

Mars 1997

 

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