u Settimanale di Speluncatu – Prima simana di Ghjunghju di lu 2021 – N60

u Settimanale di Speluncatu –  Prima simana di Maghju di lu 2021 – N60
L’hebdomadaire de Speloncato – Première semaine de Juin 2021 – numéro 60

Corse-Matin du 1er juin 2021

L’Ile-Rousse
SPELUNCATU

Portes ouvertes et ambitions affichées au golf du Reginu

JEAN-FRANÇOIS PACELLI


Elus et hôteliers ont reconnu l’intérêt que pourrait avoir, pour la Balagne, l’extension du golf à dix-huit trous.

Le changement de présidence, en décembre dernier, a apporté un nouveau souffle au golf du Reginu. Participant à une opération nationale de promotion de la discipline, le green de Balagne a ouvert ses portes au public ce dimanche. L’invitation était également adressée aux maires des 36 communes de Balagne ainsi qu’aux propriétaires d’hôtels dont la clientèle pourrait bien être attirée par ce genre d’équipement.
Vingt-huit ans après sa création par Chris et Pierrot Lanzalavi, le golf du Reginu est aujourd’hui un « neuf trous » fréquenté par quelque 130 licenciés, dont une dizaine d’enfants. Si la majorité des joueurs est balanine, plusieurs viennent tout de même de Bastia ou du Centre-Corse, préférant le cadre du Reginu à celui de Borgo, l’autre golf de Haute-Corse. « Les débutants doivent passer par les mains d’un pro pour obtenir ce que l’on appelle une carte verte, détaille Gilles Ostier, le coach professionnel du club. Cette carte verte correspond aux bases, c’est-à-dire le minimum à maîtriser pour jouer en autonomie. »
La référence du golf sur l’île se trouve dans la baie de Sperone, à Bonifacio. Le seul dix-huit trous de Corse ne suffit pas, à lui seul, à attirer pour de longs séjours une clientèle golfique souvent aisée. « Les golfeurs voyagent beaucoup en règle générale, reprend le pro du Reginu. Avant de partir, ils regardent où et dans quelles conditions ils vont pouvoir jouer. Mon rêve serait que la Corse devienne un jour un vrai circuit touristique golfique, avec quatre à cinq golfs sur son territoire. »

Un sport coûteux

Le golf peine à se séparer de sa réputation de loisir élitiste. Au Reginu, la pratique revient à un minimum de 120 € par mois, à laquelle il convient de rajouter la licence sportive obligatoire et l’adhésion au club. L’achat du matériel et sa location ne sont pas compris, alors que l’addition dépasse déjà les 1 500 € annuels. Mais ces coûts relativement élevés sont à relativiser par rapport à ce qu’implique l’entretien permanent des 10 hectares de terrain. « Il y a beaucoup de critères à prendre en compte dans l’entretien d’un golf, assure Gregory, l’intendant du golf. Il y a déjà trois hauteurs de tonte, soit trois machines à entretenir et dont le coût unitaire est de 50 000 €. Il y a aussi de grosses opérations annuelles de semis et de carottage d’aération qui nécessitent des moyens humains et matériels importants. Il faut compter 12 000 € par an. Dans notre région plutôt chaude et ventée, l’arrosage est le poste de dépense le plus important, avec une consommation annuelle moyenne de 17 000 m 3 . »
Attentifs à ces explications, élus et hôteliers se sont montrés plutôt favorables au projet d’extension du golf, qui passerait de neuf à dix-huit trous dans un avenir encore imprécis. Mais pas à n’importe quelles conditions. « La communauté de communes de Lisula-Balagna soutiendra un projet qui ne pourra composer qu’avec les agriculteurs et l’ensemble de la population, dans le cadre du développement économique de notre intercommunalité et avec le soutien de la Collectivité, conditionne son président, Lionel Mortini. Évidemment, nous excluons tout projet immobilier autour du golf. Il ne nous paraît pas acceptable non plus d’irriguer un golf avec de l’eau traitée alors qu’il serait possible de récupérer celle de la station d’épuration de Lozari. Tout cela devra se construire avec réflexion dans le cadre d’un partenariat public-privé. »
Parce que la philosophie du projet d’extension a changé, parce qu’elle ne prévoit aucun projet immobilier et promet de respecter l’agriculture et l’environnement, les nouveaux dirigeants du golf du Reginu espèrent une concrétisation à moyen terme.


Jean-Michel Nobili, président du golf du Reginu. PHOTOS J.-F.P.

La Confraternita Sant’Antone Abbate dans l’émission russe « La vie des autres »

Lundi 31 mai 2021

L’émission russe « Zhizn’ drugikh » (La vie des autres), présenté par Zhanna Badoeva sur la chaîne Rossia1 / Pervy Kanal, qui a déjà mise en lumière des villes comme Madrid, Lyon, Marseille, etc. , s’est arrêtée chez nous ces derniers jours afin de parler de la Balagna.

Institution politique, environnement scolaire et sociale, artisan, toutes ces strates de notre communauté a été filmé par l’émission et notre confrérie a été sélectionné entant qu’acteur culturale notable de notre microrégion.

En 1 an, cela fait la 4ème fois que la confrérie est sur le devant de la scène télévisuel (2 fois sur TF1, 1 fois Échappées Belles, et maintenant une télévision russe)

Merci à la CCIRB qui fait le relais entre la télévision russe et notre compagnie villageoise

le lien vers la vidéo sur youtube

Corse : sept raisons d’opter pour la Balagne

Véritable île dans l’île entre mer et montagne, la Balagne possède tous les atouts qui font la renommée touristique de la Corse, concentrés en peu de kilomètres. Nos incontournables pour y passer ses vacances.

Nichée au nord-ouest de l’île de Beauté, dans le département de la Haute-Corse, la Balagne présente une diversité peu commune. Du delta de l’Ostriconi à la pointe de la Revellata, le littoral voit alterner plaines agricoles, plages blondes aux eaux translucides, criques rocheuses et fortifications génoises. En retrait de la côte et perché sur des collines dorées, l’arrière-pays égrène une trentaine de villages attachants qui jouissent presque tous de vues spectaculaires sur la Méditerranée. Plus haut, en grimpant vers le massif du Monte Grossu, s’ouvre le monde fascinant de la montagne corse où piscines naturelles, forêts de pins laricio et sentiers muletiers sont dominés par des aiguilles acérées.

La région a durablement été marquée par la présence génoise : Calvi et sa citadelle en témoignent ! Elle a toutefois développé une culture spécifique, à la fois corse et ouverte sur la Méditerranée : on le découvrira en séjournant dans l’un de ses villages traditionnels. Aujourd’hui, le dynamisme culturel de la Balagne participe aussi de son rayonnement, lui conférant une place à part en Corse. Voici sept raisons d’en faire votre prochaine destination insulaire.

Des plages de rêve pour toutes les envies

Le littoral balanin n’a rien à envier à celui de la Corse du Sud. Il déroule une multitude de plages irrésistibles, entrecoupées de criques non moins séduisantes. Les amateurs de rivages indomptés rejoindront la plage de l’Ostriconi, l’une des plus belles de l’île. Aux portes de l’Agriate, son ruban de sable clair est bordé par un lagon turquoise et une rivière sinueuse. Dans le même esprit, Ghjunchitu offre un environnement sauvage et une eau limpide, propice aux baignades sans fin. Plus familiales sont les plages de Losari ou de L’Île-Rousse, où l’on s’adonne volontiers à la voile, au paddle ou au kayak. Pour profiter d’une ambiance festive, direction la plage de Calvi et ses nombreuses paillotes, installées face à la citadelle. Quant au littoral de Lumio, il s’avère plus découpé : la plage de Ghorghju, cernée par les roches, a l’avantage d’être encore assez secrète…

Une nature spectaculaire propice aux randonnées

Avec un environnement aussi majestueux, la Balagne s’affirme comme un terrain de jeu d’exception pour les marcheurs. Classés selon leur difficulté, près de 300 km de sentiers balisés sillonnent la région. Les chemins suivant le littoral se placent parmi les incontournables, comme le somptueux sentier des Douaniers de la presqu’île de la Revellata, à Calvi. Immanquables également, les sentiers de pays relient les villages entre eux : ceux autour de Pigna valent tous le détour. Au départ de Lumio, suivez le chemin qui monte vers le village abandonné d’Occi, dominant tout le littoral. En Balagne, les sentiers s’élancent aussi vers la montagne, à l’image du fameux GR 20 – à réserver aux marcheurs chevronnés – ou du Mare è Monti Nord, qui débutent tous deux à Calenzana. Non loin de ce village, la forêt de Bonifato est idéale pour découvrir la montagne corse tout en profitant de la fraîcheur de piscines naturelles…

Des villages perchés hauts en couleur

Comme souvent en Corse, les villages balanais se nichent sur les hauteurs : tous offrent des vues incroyables sur la mer et la montagne. À Sant’Antonino, classé parmi les Plus Beaux Villages de France, on suit le chemin qui grimpe à l’assaut du bourg avant d’atteindre un belvédère. Attention au vertige dans les ruelles pentues de Speloncato, village accroché à un piton rocheux ; de son côté Belgodère, construit à flanc de montagne, domine superbement la vallée du Reginu. À Pigna, on goûte au charme de ruelles pentues et fleuries, où les chats prennent leurs aises. On remplit sa gourde avec bonheur à la fontaine de Corbara avant de rejoindre Aregno et sa formidable église romane de style pisan, à la façade peuplée de personnages sculptés. Le campanile de l’église baroque de Lumio domine la plaine calvaise, tout comme celui de Montemaggiore, un village cachant de nobles maisons.

Calvi, une cité historique convertie à l’hédonisme

Juchée sur un promontoire dominant un golfe de toute beauté, Calvi se déploie entre sa citadelle génoise, son port et sa longue plage bordée de pins. La riche histoire de la ville – qui fût contrôlée par Gênes pendant six siècles – affleure à chaque coin de rue. Dans la citadelle, l’ancien Palais des Gouverneurs ne manque pas d’allure, tout comme la Tour du sel de 1495, récemment réhabilitée. Entrez donc dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, qui possède un joli décor baroque mais aussi dans l’oratoire Saint-Antoine, peint de fresques Renaissance. Une rumeur tenace affirme que Christophe Colomb serait né dans ces rues : pourquoi pas après tout, il était bien génois ! La basse-ville avec ses artères colorées, son petit marché de producteurs et ses boutiques de déco bohèmes, s’ouvre sur le port puis la plage. En saison, les terrasses et paillotes vibrent jour et nuit, faisant de Calvi l’une des stars de l’été corse.

Un vignoble passionnant et des vignerons créatifs

Le climat exceptionnel de la Balagne, qui conjugue ensoleillement record, températures clémentes et fraîcheur marine, favorise la viticulture. Moins en vue que l’appellation Patrimonio, l’AOC Vin-de-Corse-Calvi brille pourtant par son dynamisme. Ici, les cépages corses sont rois : le vermentinu donne vie à des blancs élégants pendant que le sciaccarellu et le niellucciu façonnent des rouges de caractère. Le Clos Colombu s’est distingué en proposant les cuvées « Storia di », mettant en valeur des cépages oubliés comme le bianco gentile. De son côté, le domaine d’Alzipratu propose un parcours sensoriel très instructif, qui permet de découvrir la tradition viticole balanaise. Nouveau venu, le domaine Prince Pierre-Napoléon Bonaparte est installé autour des ruines du château de ce cousin de Napoléon III. Les toutes premières cuvées AOP Corse-Calvi viennent de sortir des chais.

Clos Colombu, Chemin San Petru, 20260 Lumio. Tél. : 04 95 60 70 68.
Domaine d’Alzipratu, 20214 Zilia. Tél. : 04 95 62 75 47.
Château Prince Pierre-Napoléon Bonaparte, Argentella, 20245 Galeria. Tél. : 06 40 92 62 62.

Une gastronomie généreuse et festive

Longtemps surnommée « le jardin de la Corse », la Balagne continue de produire des céréales, des agrumes, des amandes, de l’huile d’olive et du miel, pour la plupart protégés par des AOC. En partant vers les hauteurs, les bergers proposent de belles tommes de montagne ainsi que le fameux brocciu, fromage fabriqué uniquement de novembre à juin. Les éleveurs sont fiers de leur veau corse et de leurs charcuteries, préparées avec du porc nustrale. Faites le plein de coppa, de lonzo, de prisuttu (jambon) ou de figatellu, une saucisse de foie qui se déguste aussi bien fraîche que sèche. Pour dénicher de succulents mets locaux, suivez La Route des Sens qui recense les meilleurs producteurs balanais. Ces derniers se feront un plaisir de vous accueillir chez eux pour des explications et dégustations. Les foires locales témoignent également d’un savoir-faire ancestral : la foire de l’olivier de Montemaggiore (en juillet), la foire du pain de Lumio (le 15 août) ou celle de l’amandier à Aregno (en août) sont l’occasion de fêtes gourmandes réjouissantes.

Un artisanat diversifié et bien vivant

La Route des Savoir-Faire de Balagne, Strada de l’Artigiani , met en lumière les nombreux artisans d’art locaux. Au fil des villages, on découvre des créateurs de bijoux, des potiers, des céramistes, des verriers, des couteliers, des vanniers ou des luthiers, qui ouvrent tous leurs ateliers aux curieux. Mieux encore, le label des Rencontres Balanines rassemble des artisans qui s’engagent à partager leur travail avec les visiteurs et à prendre le temps d’échanger autour des patrimoines immatériels corses. On peut par exemple s’initier à l’art de la vannerie en compagnie d’Annick Rony à Calenzana ; ou découvrir les secrets de la cosmétique à Belgodère avec Christelle Leandri, qui a lancé Donna è, une ligne de produits de beauté bio fabriqués avec de l’immortelle et des plantes du maquis ; ou encore apprendre à se servir d’un tour de potier avec Jacky Quilichini, céramiste à Pigna depuis près de 40 ans.

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